Un entretien avec Fabien Villareal, expert en informatique industrielle Comment

28 September 2024

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Un entretien avec Fabien Villareal, expert en informatique industrielle Comment tirer parti des données industrielles pour optimiser la production La formation AVEVA : Un tremplin pour les futurs talents de l'industrie

Un entretien avec Fabien Villareal, expert en informatique industrielle Comment tirer parti des données industrielles pour optimiser la production La formation AVEVA : Un tremplin pour les futurs talents de l'industrie “Fabien VILLAREAL c’est à FRAMEWORK N° 1 DES SYTEMES D’INFORMATION INDUSTRIELS https://www.linkedin.com/pulse/would-pharma-industry-take-digital-advantage-drugs-fabien-villareal/ nouveau un grand plaisir de pouvoir échanger avec toi. Nous sommes en amont de l’événement AVEVA WORLD https://events.aveva.com/aw-2024/why-attend qui aura lieu cet automne pour la première fois en France à Paris. Peux-tu nous représenter en quelques mots le groupe AVEVA ?” “AVEVA est la marque emblématique qui regroupe le portfolio des logiciels industriels du groupe Français international Schneider Electric dont le siège social est basé à Rueil Malmaison en région parisienne https://www.se.com;https: //www.aveva.com/fr-fr Les industriels connaissent le cœur de nos logiciels d’automation autrefois regroupés sous la marque Wonderware https://www.aveva.com/en/solutions/operations/wonderware/ puis Aveva https://www.se.com/fr/fr/work/solutions/software/aveva/ En une dizaine d’années, Schneider Electric a enrichi considérablement son offre par des acquisitions externes majeures. En se concentrant sur la blockchain du numérique industrielle et sur la Transformation du domaine de l’informatique industrielle dans l’industrie en travaillant et tous les gisements de valeur par la technologie. L’extension s’est faite simultanément, par le haut et par le bas, développant les succès. https://www.youtube.com/watch?v=ifv3m9a6U94 Le portoflio ouvre un scope de besoins fonctionnels permettant de concevoir l’asset pour le piloter et d’en optimiser le tr l’Asset Information Management via notamment le jumeau numérique mais également aussi sur l’Analytics des données produites pour l’optimisation des procédés. Schneider Electric a ainsi su rapidement se positionner comme un leader incontestable dans le domaine de l’informatique industrielle avec l’offre la plus large du secteur.” “Peut-on dire qu’AVEVA est en train de prendre le pas sur l’offre logicielle dédiée au monde de l’industrie vis-à-vis de de concurrents historiques comme Siemens Rockwell Automation, General Electric, ABB, Emerson, Dassault ?” “En termes d’investissement et de développement stratégique si l’on regarde les acquisitions et l’extension de la couverture fonctionnelle du portfolio, c’est incontestable. La stratégie commerciale de commercialisation des licences déployée sous le label AVEVA FLEX permet d’ailleurs aux industriels d’aller consommer des ”Apps” dédiés à l’informatique industrielle comme l’a déjà instauré auparavant Microsoft Google Macintosh ou Androïde. Ce n’est pas un hasard. Dans les faits, l’interopérabilité, les besoins de développement spécifiques et des produits logiciels remarquables concurrents permettent de donner une dynamique incroyable à ce marché de l’exploitation des données industrielles.” “Cela fait maintenant pas mal de temps que nous nous connaissons, et nous avons déjà eu l’opportunité d’aborder plusieurs sujets ensemble. Dernier sujet posté sur LinkedIn, j’ai cru comprendre tu es à l’origine du lancement de la première formation professionnelle Industrie 4.0 dans le domaine de d’informatique industrielle avec AVEVA https://www.linkedin.com/pulse/retour-sur-la-1%C3%A8re-formation-dinformatique-aveva-scada-villareal-d1zxe/?trackingId=mFQhjNa0TWONlwRcI1ZONA%3D%3D, mais dans un premier temps, pourrais-tu nous partager comment se traduit au quotidien l’enjeu de la création d’applications logicielles dans l’industrie 4.0 aujourd’hui ? Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce projet ?” “C’est très simple, cela fait 8 ans que je travaille au développement stratégique des offres logicielles AVEVA pour la France, en observant les limites de croissances structurelles du marché de l’informatique industrielle en France, il fallait que l’on trouve une solution pour créer de la compétence pour mécaniquement adresser davantage de projets et surtout plus rapidement. Notre écosystème d’intégrateurs logiciels se débrouillait tant bien que mal et avait peu de temps pour s’y consacrer, les formations d’ingénieurs et universitaires principales comme l’INSA, l’ENSA ou les GEII et autres écoles et notre système universitaire n’y répondant que partiellement, il fallait créer une formation spécifique et un tremplin pour cette profession passionnante. Le marché du développement logiciel dans l’informatique industrielle est spécifique et s’est construit sur un modèle simple et historique : édition/distribution, intégration/support. Les contraintes de ce secteur d’activité peu connu au regard de l’informatique de gestion sont fortes et bien identifiées. D’un côté, on trouve des formations générales, universitaires ou d’ingénieurs qui doivent adressent l’ensemble de la problématique de l’usine du futur et de ses facettes métiers dans un programme court et chargé ou l’automatisme, la supervision. Lors de la préparation de cette formation avec les directeurs de recherches de ces programmes, tous m’ont indiqué manquer cruellement de temps pour aborder la problématique du Manufacturing Execution System (MES) chère à notre Usine 4.0. De l’autre côté, nous trouvons les principaux demandeurs de ces compétences que sont nos partenaires intégrateurs et nos clients finaux industriels. Ceux-ci qui font face à une double complexité : exploiter leurs outils de production conçus avec leurs contraintes spécifiques d’ingénierie de procédé conçus sur mesures et les évolutions technologiques liés à leur domaine dans la fabrication des machines à savoir par exemple : versions et protocoles de communication des machines, brevets de fabrication. Il était important de répondre à cette problématique en créant une formation spécifique sur mesure qui serait un tremplin pour les jeunes désireux de faire carrière sur ce marché. Ce programme est l’aboutissement réussi de la collaboration de plusieurs équipes multidisciplinaires et le fruit de 3 ans d’études et de réflexions avec des experts, des écoles d’ingénieurs, des intégrateurs, des clients finaux.” ” C’est vrai, tu m’en avais parlé il y a 3 ans, et je ne pensais pas que cela soit réalisable. Mais aujourd’hui, cela ne fait aucun doute, ton travail a permis d’instaurer un changement structurel dans le huis clos de l’informatique industrielle qui va bouleverser profondément le paradigme. Tu viens de changer le destin de 12 personnes qui ne connaissaient rien de l’informatique industrielle en 12 talents, tu as changé la vie de ces personnes et généré 12 vocations qui n’étaient pas attendues. A l’échelle du microcosme de l’informatique industrielle c’est un événement !” ”La 1ère édition s’est achevée le vendredi 5 juillet dernier, la V2 qui se lancera le 02 décembre prochain inclus déjà tous les patches correctifs.” A raison d’une formation par trimestre, 50 talents par an dans l’informatique industrielle, c’est un Tsunami ! (Rires) “Fabien, aujourd’hui, je voudrais, s’il te plaît, que tu nous démontres l’importance stratégique pour les industriels d’exploiter les données de leurs outils de production, c’est au cœur de la programmatique de l’agenda du WORLD DAY AVEVA d’octobre prochain, pourquoi ?” “Encore une fois, je ne peux te dévoiler le ton ni le contenu des interventions qui vont s’y tenir(Rires) en dehors de la programmatique annoncée de l’agenda du 14 au 17 pour la bonne et simple raison que ce n’est pas moi qui définis le programme ni ne maîtrise le contenu de ce qui va être présenté. Mais au-delà de ça, il est important avant tout de revenir sur des choses fondamentales extrêmement simples au sujet du caractère stratégique de l’exploitation de l’analyse contextualisée de données de production industrielles. Si je devais synthétiser l’essence même de ce que tout scientifique aime observer dans l’expérience qu’il mène, c’est le caractère optimisable des paramètres de production : en effet, si tu avais la possibilité d’étudier les raisons précises pour lesquelles tu as trébuché et le contexte dans lequel cela s’est produit alors je pense que tu regarderais à deux fois avant de te lancer tête baisser dans la prédiction du résultats d’une équation dans laquelle tu ne maîtrise que quelques paramètres, c’est là, précisément que le champs de l’analyse des données de production dans leur contexte prend toute sa dimension. Si tu avais la possibilité d’examiner attentivement l’enchaînement de ta production à l’aune des contraintes que tu t’es imposé, c’est-à-dire les cadences que tu es imposé, l’ordonnancement précis de tes séries, le choix des lignes de production et des paramètres en fonction de la planification, ne ferais-tu pas quelques changements dans gestion de tes opérations de maintenance, ne serait pas tu plus attentif contrôle de la qualité des matières, ne serais-tu pas plus prévoyant ? ne regarderais tu pas deux fois l’organisation de ton plan de production si tu pouvais réduire de 10 % à coup sûr des dépenses énergétiques tout en améliorant la qualité de tes produits de 15 % tout en augmentant la visibilité de tes livraisons à tes clients ? C’est précisément l’identification et la mise en exergue de ces gisements de valeur qui intéressent nos clients, les décisions de faire, ou de prioriser qualité ou réduction des dépenses, ou bien encore planification et ordonnancement, sont des choix politiques. Les données industrielles sont là, leur contextualisation et les décisions que l’on va prendre sont des choix stratégiques. Pour être compétitifs, nos industriels veulent prendre des décisions éclairées dont les ressorts sont explicites. Ils recherchent avant tout la fiabilité et la prévisibilité de leurs opérations. Investiguer les données réelles de production dans leur contexte permet trouver le bon chemin dans l’organisation de leurs opérations pour répondre à leurs objectifs. Une baisse de productivité, une augmentation de la qualité, une réduction des dépenses énergétiques est un choix éclairé, plus un hasard.” “Peut-on en quelque sorte tester et vérifier cette démonstration de retour sur investissement de ce gisement de valeur identifié par vos services ?” “Absolument ! Nos outils et les prestations pour mettre en contexte quelles données de production dans leur contexte sont l’affaires de quelques semaines : rassembler un set up de données de l’usine dans son contexte de production avec des données réelles et fiables, explorer quelques cas d’usages pressentis puis définir les axes de travail c’est extrêmement simple. Cela peut par exemple confirmer que le problème actuel de l’usine est la qualité ou le placement de ses opérations de maintenance, ou bien encore révéler que la dépense énergétique est aune priorité d’organisation absolue etc. C’est la mise en œuvre des données dans leur contexte avec nos outils qui permet de décider les actions à mener. Ce sont des décisions que les industriels veulent prendre sur des résultats factuels pas sur des intuitions.” J’ai passé 2 ans à faire monter en compétences partenaires et experts sur ce sujet précis.” “Comment faire pour avancer ?” “C’est extrêmement simple, contactez-moi !” “Est-ce que tu es joignable au moins ?” (Rires) “Oui, là où tu m’as trouvé sur LinkedIn, il me faut souvent quelques jours, mais je réponds toujours ”(Rires). “Pour moi c’est assez facile car nous nous sommes croisés à plusieurs reprises durent ces dernières années ponctuées de congrès et de workshops. Tu es devenu en quelques années “LE” professionnel le plus recherché dans ce domaine mais également, aussi incroyable que cela puisse paraître, j’ai découvert chez toi un artiste incroyablement talentueux ! Peux-tu en conclusion de cette interview nous en partager quelques derniers mots à nos lecteurs ?” “Je doute que vos lecteurs s’intéressent à mes autres activités sportives ou à ma pratique de la peinture et de la sculpture. Mais soit, pour résumer en essence mon rapport à l’art et au sport ; je le définirais ainsi : L’art me fournit le trousseau de clefs de l’innovation et de la valeur dans mon travail de tous les jours, mais l’entraînement et le sport me rappellent qu’il faut beaucoup d’énergie et de persévérance pour les mettre en œuvre, mais ceci est une longue histoire (Rires)”. J’exposerai des toiles et des sculptures lors d’un vernissage prochainement, c’est prévu !” Pour me contacter : “Allez simplement sur ma page LinkedIn et laissez-moi s’il vous plaît un message avec vos coordonnées et je vous rappelle c’est promis ! (Rires) https://www.linkedin.com/in/fabien-v-46855a142/

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