Rencontre 1er année secondaire

20 December 2018

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Ma sélection d’albums pour le préscolaire et le premier cycle du primaire.

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L'élève apprendra à reconnaître les besoins des êtres humains et des animaux ce qui l'amènera à réfléchir à propos des responsabilités et des familles. Il le fait maladroitement, comme un amateur, mais avec beaucoup de coeur et de courage. La transparence de l'eau et la limpidité des vers se fondent pour traduire le vide d'une conscience en proie à l'ennui. Nanon faisait tout : elle faisait la cuisine, allait laver le linge à la Loire, le rapportait sur ses épaules, se levait au jour, se couchait tard, faisait à manger à tous les vendangeurs pendant les récoltes, surveillait les halleboteurs, défendait comme un chien fidèle le bien de son maître.

Un album écrit par Lili Chartrand et illustré par Annie Rodrigue, publié chez Dominique et compagnie. Les sites suivants pourront alimenter votre réflexion quant aux rencontres individualisées. Il était une fois une petite f ille que tout le monde aimait bien, surtout sa grand-mère.

Ma sélection d’albums pour le préscolaire et le premier cycle du primaire. - Au bout de 13 jours, quand ils sont enfin secourus, il reste 15 rescapés.

Henri Dunant est à peine âgé de 21 ans. Il quitte Genève Suisse , sa ville natale, pour tenter sa chance en Algérie et en Tunisie. Aprés être resté pendant un certain temps en Afrique du Nord, il se rend en Italie. Celle-ci est en pleine guerre. Il va ainsi tristement découvrir les malheurs et les horreurs des conflits armés. En effet, la bataille de Solferino Italie avait eu lieu la veille, le 24 juin 1859. Sur le champs de bataille, il ya 41000 soldats français et autrichiens, morts ou blessés. Dunant arrive dans une bourgade voisine, Castiglione. Dans cette ville de 3000 habitants, il y avait 9000 blessés : plus d'hommes couchés que debouts. Qui soigne tout ce monde? A peine cinq médecins militaires et moins encore d'infirmiers. Pendant cinq jours, et sans presque dormir, Dunant va soigner les blessés. Il le fait maladroitement, comme un amateur, mais avec beaucoup de coeur et de courage. C'est là le début de la croix-rouge et son premier geste. Quelques temps aprés, un groupe de cinq personnes est réuni à Genève par Dunant. Il se donne un nom : comité international de secours aux blessés. Il se fixe une tache : créer dans tous les pays du monde, des sociétés privées de secours aux blessés de guerre et aux victimes des catasrophes. En 1863, l'idée est lancée Les premières sociétés de secours se constituent d'abord en Europe , puis très vite, dans d'autres continents. Pour désigner leur personnel, on a choisi un emblème : la Croix-Rouge. Plus tard, certains pays musulmans le remplacent par le Croissant-Rouge. Mais du jour où Nick, son copain, l'entend jouer de la trompette, tout change. Car Ratbag se révèle être un musicien hors pair, qui sait tirer de son instrument des sons fabuleux... Il entre de son instrument des sons fabuleux. Il entre dans l'orchestre du collège et en devient la vedette, au prix de nombreuses aventures... Comment la passion de la musique peut transformer la vie d'un adolescent, c'est le sujet de ce merveilleux roman. L'affiche Le Sahel a plus que jamais besoin de secours pour survivre. Faisant face à son destin et une sécheresse sans précédente traduite par une désertification de ses terres, le sahel mérite une attention particulière. Il s'agit de rappeler que les populations sahéliennes luttent au quotidien pour préserver leur environnement 1. Elle devait avoir douze ans mais paraissait en avoir huit ou neuf. Elle était petite et maigre et on voyait mal son visage sous ses longs cheveux noirs. Un peu sauvage, elle sautait de rocher en rocher avec un petit bourdonnement de mouche. La Mouchadou était sourde et muette. Á cette époque, dans les villages, il y avait souvent une personne un peu simplette ou folle. Nous aussi, nous faisions la même chose. Elle la prenait après la classe, lui montrait des mots. Mais nous étions en 1925 ou 1926, nous habitions à La Cluse, petit village des Alpes, et on ne connaissait pas les méthodes modernes pour aider les enfants comme la Mouchadou. » Les parents devaient signer le tout, alors, vous voyez le problème. Angéline Carrel nous parlait aussi de la Mouchadou, de sa solitude. En été, je gardais les moutons, seul dans la montagne. Alors je criais pour entendre le son de ma voix. En novembre, la neige fermait la vallée, mais elle avait pour nous cet avantage : nous avions enfin un peu de temps, et nous pouvions jouer. On dansait, on mangeait de bons gâteaux. Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses A. La Mouchadou a neuf ans, mais elle en paraît douze. Angéline Carrel a 25 ou 26 ans. Comment la fillette est-elle acceptée par les adultes? Pourquoi les enfants la tourmentent-ils? Qui aide la fillette? Á quel jeu se livrent les garçons à cette occasion? Le Petit Poucet est un appartenant à la tradition orale, retranscrit et transformé par en et paru dans , en. C'est également le nom du personnage principal de ce conte. Un jour, des parents décident d'abandonner leurs sept enfants au plus profond de la forêt, leur état de misère ne leur permettant plus de les nourrir. Mais, le Petit Poucet, le plus petit de tous, a tout entendu. Le lendemain, il se remplit les poches de cailloux blancs et les dissémine sur le chemin derrière lui. Les parents les abandonnent mais le cadet retrouve le chemin de la maison sans difficulté. A nouveau, les parents n'ayant plus d'argent essayent de perdre leur enfants. Cette fois-ci, Poucet n'a que du pain sur lui. Plus moyen de retrouver son chemin, les oiseaux ont becqueté toute la miche. Les enfants trouvent alors refuge chez un ogre qui décide de les manger au petit matin. Poucet remplace les bonnets des sept garçons contre ceux des sept filles de l'ogre. Et le tour est joué. L'ogre avale d'une seule bouchée ses propres filles. Lorsqu'il s'aperçoit de la supercherie, c'est déjà trop tard, les enfants ont pris leurs jambes à leurs cous. On estime qu'il y a 158 millions d'enfants âgés entre 5 et 14 ans qui travaillent -un enfant sur six dans le monde. Des millions d'enfants travaillent dans des situations ou conditions dangereuses travail dans les mines, avec des produits chimiques et des pesticides dans l'agriculture ou donnant lieu à la manipulation de machines dangereuses, etc. Ils sont omniprésents mais invisibles, peinant comme employés de maison, derrière les murs des ateliers et, loin des regards, dans les plantations. Ali, Kwita, Omar et Boubker sont des enfants des rues au. Depuis qu'ils ont quitté Dib « Le loup » et sa bande, ils habitent sur le port. Ali n'a qu'une seule ambition : partir... Il veut devenir navigateur et faire le tour du monde à la recherche de « l'île aux deux soleils ». Mais, dans un affrontement avec la bande de Dib, Ali est tué d'une pierre sur la tête. Son sens pratique le pousse rapidement à essayer de trouver une sépulture pour son ami défunt. Chef par défaut du trio, il fait preuve de lâcheté fuites fréquentes et ne remplit pas sa fonction protectrice quand Dib viole Boubker. Il est parallèlement préoccupé par ses premiers émois sensuels. Aussi est-il celui dont la psychologie est la plus propice à évoluer. Au contact d'Hamid, il fait preuve de responsabilité et mène sa mission à terme en fabriquant avec lui l'embarcation-cercueil d'Ali. Il acquiert aussi une certaine assurance qui lui permet d'affronter Dib et de le battre. Enfin, sous les effets ou non de la colle qu'il sniffe, il est sujet à des hallucinations oniriques prolongeant ainsi le rêve d'Ali qu'il fait peu à peu sien. ISLI ET TISLIT Légende du Maroc Il y a de cela très très longtemps, vivait au Maroc au cœur de l'Atlas une jeune fille nommait Tislit. Tislit était belle, vive et souriante. En secret, elle aimait Isli un grand jeune homme d'une tribu voisine. Isli, de son côté, avait rencontré qu'une seule fois Tislit mais, depuis cet instant, son cœur ne battait que pour elle. Un jour, un jour Tislit avoua à sa mère son amour pour Isli. Sa mère écouta puis en parla un peu plus tard à son mari. Ce même jour, dans le village voisin, Isli expliquait à son père qu'il souhaitait épouser Tislit mais, ni les parents de Isli ni ceux de Tislit n'acceptèrent cette union. A cette époque tu sais, seuls les parents pouvaient choisir pour leur enfant, celui ou celle qui deviendrait son mari ou sa femme. Tislit et Isli se retrouvèrent en cachette ce soir-là sur une petite colline située entre les deux villages. En la voyant ainsi désespérée et sachant très bien que rien ne pourrait faire changer la décision de leurs parents, Isli éclata en sanglots. Les deux jeunes gens pleuraient en silence tout en se regardant, leurs larmes coulèrent, intarissables, toute la nuit... Elle vivait en compagnie d'un cochon, d'un canard et d'un chat dans une petite maison dont elle faisait toujours soigeusement le ménage. Les autres ne travaillaient jamais. Ils étaient toujours sur le point de faire quelque chose, mais... L e cochon aimait se rouler dans la boue, le canard aimait nager dans la mare et le chat aimait dormir au soleil, en ronronnant. U n jour, la petite poule rousse trouva un grain de blé. A lors la petite poule rousse choisit un joli coin de terre, le gratta avec ses pattes et planta le grain de blé. Pendant l'été, le grain de blé poussa. Ce fut d'abord un grand épi vert, puis il mûrit au soleil et devint d'une belle couleur dorée. E lle coupa délicatement l'épi dont elle retira les grains un à un. Alors la petite poule rousse emporta elle-même le blé au moulin et commanda au meunier de la farine. L e meunier envoya un petit sac de farine dans la maison où la petite poule rousse vivait avec le cochon, le canard et le chat. Je vais faire le pain moi-même. E lle transforma la farine en pâte. Elle pétrit cette pâte et la mit au four. Une bonne odeur de pain chaud se répandit bientôt dans toute la maison et envahit le jardin. L e cochon quitta sa flaque de boue, le canard sortit de sa mare et le chat abandonna sa place au soleil. Ils vinrent tous dans la cuisine. Q uand la petite poule rousse ouvrit le four, la pâte avait gonflé et était devenue une miche de pain appétissante et croustillante. J'ai planté le grain, j'ai coupé le blé, je l'ai porté au moulin pour avoir de la farine et j'ai cuit le pain. J'ai tout fait toute seule. Eh bien, maintenant, je vais manger la miche toute seule. L e cochon, le chat et le canard restèrent là à regarder la petite poule rousse qui mangea la miche de pain toute seule. C 'était délicieux et elle en profita jusqu'à la dernière miette! Victor Hugo, très réticent vis-à-vis de cette union, donne son consentement, semble-t-il à reg ret. Il était une fois un prince qui voulait se marier et qui était à la recherche d'une vraie princesse. Il fit le tour du monde pour faire connaissance avec les princesses de la Terre, mais pour chacune d'elle, une chose le tracassait. Il n'était pas tout à fait sûr que ce soient vraiment de vraies princesses! Alors, il revint seul chez lui, triste. Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la Terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses? C'était difficile à apprécier ; toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu rencontrer une véritable princesse. Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir. C'était une princesse qui était là, dehors. L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon… et elle prétendait être une véritable princesse! « Nous allons bien voir ça », pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là. Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi. Il était une fois une petite f ille que tout le monde aimait bien, surtout sa grand-mère. Elle ne savait qu'entreprendre pour 1ui faire plaisir. Un jour, elle lui offrit un petit bonnet de velours rouge, qui lui allait si bien qu'elle ne voulut plus en porter d'autre. Porte-les à ta grand-mère ; elle est malade et faible ; elle s'en délectera ; fais vite avant qu'il ne fasse trop chaud. Et quand tu seras en chemin sois bien sage et ne t'écarte pas de ta route, sinon tu casserais la bouteille et ta grand-mère n'aurait plus rien. Sa maison se trouve sous les trois gros chênes. En dessous il y a une haie de noisetiers tu sais bien? Le Loup se dit : Voilà un mets bien jeune et bien tendres un vrai régal! Il sera encore bien meilleur que la vieille… Il faut que je m'y prenne adroitement pour les attraper toutes les deux? Pourquoi ne les regardes-tu pas? J'ai l'impression que tu n'écoutes même pas comme les oiseaux chantent joliment. Tu marches comme si tu allais a. Il est encore si tôt que j'arriverai bien à l'heure. Elle quitta le chemin pénétra dans le bois et cueillit des fleurs. Le Loup lui , courait tout droit vers la maison de la grand-mère. Il frappa à la porte. Pendant ce temps, le petit Chaperon Rouge avait fait la chasse aux fleurs. Lorsque la fillette en eut tant qu'elle pouvait à peine les porter, elle se souvint soudain de la grand-mère et reprit la route pour se rendre auprès d'elle. Elle fut très étonnée de voir la porte ouverte. Et lorsqu'elle entra dans la chambre, cela lui sembla si curieux qu'elle se dit : Mon Dieu, comme je suis craintive aujourd'hui. Un chasseur passait justement devant la maison. Il se dit : Comme cette vieille femme ronfle! Il faut que je voie si elle a besoin de quelque chose. Il entre dans la chambre et quand il arrive devant le lit, il voit que c'est un Loup qui y est couché. Il se prépare à faire feu lorsque tout à coup l'idée lui vient que le Loup pourrait bien avoir avalé la grand-mère et qu'il serait peut-être encore possible de la sauver. Il ne tire pas, mais prend des ciseaux et commence à ouvrir le ventre du Loup endormi. A peine avait-il donné quelques coups de ciseaux qu'il aperçoit le Chaperon Rouge. Comme j'ai eu peur! Comme il faisait sombre dans le ventre du Loup! Le petit Chaperon Rouge se hâte de chercher de grosses pierres. Ils en remplissent le ventre du loup. Lorsque celui ci se réveilla, il voulut s'enfuir. Mais les pierres étaient si lourdes qu'il s'écrasa par terre et mourut. Chaque jour , sa petite fille Aïcha lui rendait visite pour lui apporter à manger , s'occuper de lui , et lui tenir compagnie. Dans la forêt toute proche , il y avait un orgre qui observait depuis quelque temps le manège d'Aïcha et il n'avait qu'une envie : manger le vieux et ensuite se délecter de la chair succulente de l'enfant. Je suis peut-être vieux et malade , mais je ne suis pas gâteux! Passe ton chemin , maudit! Il alla voir un vieux qui habitait dans la forêt et qu'on disait sorcier. Il lui demanda de lui donner une voix aussi fine et aussi claire que celle de Aïcha. Le sorcier lui dit d'aller acheter un pot de miel puis de s'étendre sur la mousse de la forêt , d'ouvrir sa bouche , d'enduire sa gorge de miel et de laisser les founmis entrer et sortir pour la râcler de telle manière que sa voix devienne douce. L'ogre alla acheter le pot de miel , chercha un endroit confortable pour s'allonger et , ouvrant la bouche, il s'enduisit la gorge de miel et laissa les fourmis... Je suis peut-être vieux et malade , mais je ne suis pas gâteux! Passe ton chemin , maudit! Le vieux tira sur la ficelle et la porte s'ouvrit. L'ogre sauta sur le vieux et il le dévora tout cru puis il se glissa dans les draps du grand-père et il attendait patiemment l'arrivée d'Aïcha tout en digérant tranquillement. Lorque celle-ci arriva , elle remarqua qu'en dessous de la porte un filet de sang coulait et elle pensa qu'il était arrivé un malheur à son grand-père. Elle lâcha la plat de couscous qu'elle avait apporté et elle courut chez elle le plus vite qu'elle put. Elle raconta à ses parents ce qui s'était passé et ceux-ci réunirent leurs voisins. Ils décidèrent d'aller ramasser des fagots de bois puis ils partirent en direction de la maison du vieillard. Ils en placèrent tout autour de la bâtisse puis il y mirent le feu. L'ogre hurla , tempêta , demanda grâce , mais personne ne lui ouvrit. Il ne resta de lui qu'un tas de cendres. La cafetière est en faïence brune. Le bec est un S aux courbes atténuées, légèrement ventru à la base. Elle est le chef-lieu de la et de la. Située à l'extrémité nord du pays, la ville est la principale porte du Maroc sur l' , dont elle est séparée par les 14 kilomètres du. Sa population s'élevait à 669 685 habitants au recensement de.. Elle a été surnommée « la ville des étrangers » en raison de ses nombreuses colonisations les , les Romains, les Vandales, les , les Portugais, les Anglais, les Français et les Espagnols. Le port P remier port national pour les trafics des passagers et les transports internationaux routiers. Il connaît un ample trafic passagers passager qui dépasse le million de personne par an. Tanger se distingue par sa zone franche, implantée directement sur les terre-pleins portuaires. Celle-ci attire des chargements à forte valeur ajoutée. La mosquée Karaouiyine est une des plus imposantes du Maroc. En face, la medersa El-Attarine est considérée comme la plus belle de la médina. Admirez les différentes voûtes de cette porte immense puis pénétrez dans la Grande Rue de Fès el Jedid. Bordée par des souks très animés, cette rue vous conduira aux mosquées Jama el Hamra et Jama el Beïda. Au bout de la rue se dresse la colossale porte Bab Dakene. On pourra prolonger jusqu'au vieux méchouar pour admirer cette ancienne place d'arme. J'ai le teint brun mais assez uni, le front élevé et d'une raisonnable grandeur, les yeux noirs, petits et enfoncés, et les sourcils noirs et épais, mais bien tournés. Je serais fort empêché à dire de quelle sorte j'ai le nez fait, car il n'est ni camus ni aquilin, ni gros ni pointu, au moins à ce que je crois. Tout ce que je sais, c'est qu'il est plutôt grand que petit, et qu'il descend un peu trop en bas. J'ai la bouche grande, et les lèvres assez rouges d'ordinaire, et ni bien ni mal taillées. J'ai les dents blanches, et passablement bien rangées. On m'a dit autrefois que j'avais un peu trop de menton : je viens de me tâter et de me regarder dans le miroir pour savoir ce qui en est, et je ne sais pas trop bien qu'en juger. Pour le tour du visage , je l'ai ou carré ou en ovale ; lequel des deux, il me serait fort difficile de le dire. J'ai les cheveux noirs, naturellement frisés, et avec cela assez épais et assez longs pour pouvoir prétendre en belle tête. J'ai quelque chose de chagrin et de fier dans la mine ; cela fait croire à la plupart des gens que je suis méprisant, quoique je ne le sois point du tout. J'ai l'action fort aisée, et même un peu trop, et jusques à faire beaucoup de gestes en parlant.... Son père Joseph Pagnol, instituteur, est nommé à l'école du Chemin des Chartreux et la famille s'installe à. Tous les jeudis et tous les dimanches, il fait une promenade dans le , au bord de l'étang avec sa tante Rose. C'est d'ailleurs là qu'elle rencontre l'oncle Jules qui se fait passer auprès de l'enfant pour le propriétaire du parc. Tout semble opposer l'instituteur anticlérical au truculent et catholique oncle Jules, pourtant les deux familles décident de louer ensemble une maison de campagne dans la garrigue, la Bastide Neuve pour y passer les vacances d'été. Après un long trajet dans les chemins, derrière la mule tirant les meubles et les provisions nécessaires au séjour, ils parviennent à cette petite villa située aux Bellons après le village de. Ces vacances sont une révélation pour le jeune Marcel qui tombe amoureux des collines, de sa végétation sauvage, de ses massifs de roche : , Tête Rouge, le Taoumé...... Alors commencèrent les plus beaux jours de ma vie. Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur? Pour un cœur qui s'ennuie 0 le chant de la pluie! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui écœure. Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon cœur a tant de peine! Une ariette est un terme de musique qui désigne une mélodie. La troisième des ariettes est une variation sur la mélancolie, un malaise que Verlaine cherche plus à lui donner une couleur qu'à exorciser. La transparence de l'eau et la limpidité des vers se fondent pour traduire le vide d'une conscience en proie à l'ennui. L'épigraphe de Rimbaud est douteuse. Au niveau de la structure, quatre strophes de quatre vers strophe carrée Plan de commentaire composé I-Organisation du poème -la découpe des vers Six syllabes combinées sur deux vers reproduisent le rythme de l'alexandrin. Le poème se découpe en quatre strophes de quatre vers. Tout se fait écho dans ce poème ciselé comme les ballades ou les rondeaux du Moyen-Âge qui jouaient avec virtuosité de ce phénomène. La pluie apaise-t-elle ou exacerbe-t-elle l'ennui? Strophes I et III, interrogations et strophes II et IV exclamations. Aux questions, la pensée du poète se heurte à un double vide que rien ne peut combler. Et le point d'interrogation suivi de points de suspension laisse le lecteur dans l'expectative. Il est probable que le poète ne sait lui-même que penser et se demande s'il est sûr de ne pas avoir été trompé par Rimbaud peut-être II. Musique du poème - Le jeu des rimes Pour les rimes, le poème repose sur quatre notes eur, uie, son, eine et la reprise systématique de la même rime aux premiers et derniers vers de chaque strophe. Les mêmes mots et les mêmes sons régulièrement repris reproduisent le bruit de la pluie, doucement répétitif. Le sens et le son se renforce, c'est de la pure poésie. Le thème de l'eau - Fusion des verbes pleurer et pleuvoir Tout le charme du poème consiste à nous faire confondre la pluie et les pleurs et à nous situer, insensiblement dans une autre réalité. Nous entrevoyons l'action de la pluie une langueur qui imprègne le cœur comme la pluie imprègne les vêtements. Mais le thème de la pluie serait lié métaphoriquement non seulement aux larmes mais à la douceur lyrique du texte. Il y a, dans la progression du texte, un effacement progressif du prétexte à la mélancolie la pluie au profit de la mélancolie elle-même, qu'atteste la disparition de la pluie après la 2ème strophe. Mais ce chagrin doit être modulé et il s'agirait plus d'une sorte de spleen sans cause. Nous retrouvons dans ce texte le sentiment permanent de Verlaine entre le chagrin et ladouceur, une âme vidée de toute motivation, une conscience aussi incolore que l'eau de pluie. Conclusion C'est toujours la même fatalité, la mélancolie qui l'emporte sur la raison. Le poème s'achève sur une démission, un aveu d'impuissance et son pourquoi qui précède les deux derniers vers reste sans réponse. Verlaine a su nous suggérer à partir d'un lien entre la pluie et l'ennui, en soi des plus banals, un sentiment subtil d'étonnement face à sa tristesse qui nous fascine par sa douceur musicale. Le renard appartient à la même famille que le chien. Il a un nez pointu, des yeux obliques, des oreilles très écartées et une longue queue touffue. Son pelage va du roux ardent au gris fumé, en passant par l'orangé clair et le jaune paille. Il existe 12 espèces de renards dans le monde entier et jusque dans les régions glacées de l'Arctique où vit, par des températures de -50'C, le renard polaire à la fourrure argentée. Haut sur pattes, élancé, presque aussi souple qu'un félin, le renard roux court et chasse dans les montagnes, les prairies et les bois d'Europe et d'Amérique. Il mesure environ 90 cm de long, plus 40 cm pour la queue. Les renards forment un couple uni pour la vie. A la fin de l'hiver, la renarde met au monde 4 à 7 renardeaux. Les deux parents s'en occupent jusqu'à l'automne suivant. Ils leurs apprennent à chasser et risquent tout pour les protéger. Les renards mangent des petits rongeurs, des oiseaux, des insectes et des fruits. Il traduit ainsi sa conception de la vie, qui consiste à accepter son sort sans se plaindre, à faire son devoir et à accéder au sublime pour sauvegarder sa liberté. Ce poème rédigé en alexandrins dépeint une chasse nocturne du point de vue du chasseur, qui s'achève par la mort héroïque et empreinte de sens du mâle d'une famille de loups. L'objectif de Vigny est de se servir de l'image du Loup comme exemple pour l'humanité. Nous étudierons la mise en place d'un cadre ou fantastique et réalisme se rejoignent, puis le changement progressif de statut du loup au cours de l'action, et enfin le sens profond dissimulé derrière le seul récit de chasse, tel la substantifique moelle dont il est question dans la célèbre métaphore de François Rabelais. En bronze, en vieux bois de Chine dur et huilé? Où en grès flammé, sombre, cuit très longtemps? Dans la pleine lumière, on distingue sur les flancs des bringes allongées, un peu rousses, comme des léchures de feu....... Poucette continue sa cure de soleil avec un sourire de suppliciée... Elle est chaude quand on la touche et plus dure qu'un meuble. Ses cuisses courtes sont toutes cordées de muscles, ni plus ni moins qu'à un lutteur japonais. Pour la figure, chacun en prend ce qu'il veut et libre à vous d'y retrouver, comme moi, la gueule en tirelire d'un crapaud, un front bossu de dauphin au-dessus de 2 trous d'évent pour chasser l'eau et ces yeux de cochon, futés, bridés et ce sourire d'enfant nègre! Deux grandes oreilles de chauves-souris coiffent le monstre, aptes à s'ouvrir, se fermer, se plier en coquilles, s'orienter en avant, en arrière.... Quand elle marche, elle a l'air de nager, tant Poucette elle meut délicatement ses courts et légers petits pieds d'éléphant. Mais quand elle nage, elle a l'air de se noyer, verticale et les pattes battant l'eau comme des palettes de moulin, avalant la vague par le nez, par la gueule, par les yeux, et les oreilles La mésange est un petit oiseau des forêts , très répandu dans l'hémisphère Nord. Il en existe une soixantaine espèces : nonnette, mésange huppée, mésange noire... Elles font leurs nids dans des arbres creux, dans de vieux tuyaux et même dans des boites à lettres abandonnées. Elles passent toute la journée à rechercher leur nourriture. Une mésange adulte, en effet, mange chaque jour son poids d'insectes. La femelle pond une douzaine d'œufs qu'elle couve seul, mais le mâle la nourrit pendant ce temps, puis l'aide à nourrir les petits. Une ligne bleue foncée traverse sa face blanche du à la nuque. Ses et sa queue sont bleues. Le reste du dessus est brun verdâtre. Le dessous est jaune uniforme avec une bande médiane grise longitudinale peu marquée. Les deux sexes diffèrent uniquement par les couleurs moins vives et les dessins moins marqués du plumage de la femelle, notamment sur le front et les. Le soleil couchant brille dans les vitres, les fumées montent dévidées et leurs écheveaux embrouillés tissent aux branches des noyers de grandes toiles d'araignées. Et, pendant la nuit, sur les toits, l'heure du clocher dont les ressorts crient — et le poids descend — s'en va vers les champs et réveille subitement toutes les maisons endormies. Ramuz est né à Lausanne le 24 septembre 1878, dans une famille de commerçants. Après une licence ès lettres classiques à l'Université de Lausanne, il enseigne au collège d'Aubonne Vaud , puis est précepteur à Weimar Allemagne. Mais l'enseignement ne le satisfait pas; dès l'âge de douze ans, il veut devenir écrivain. En 1903, il part pour Paris, sous prétexte de rédiger une thèse sur Maurice de Guérin, thèse qui ne verra jamais le jour. Il séjourne à Paris jusqu'en 1914, avec de fréquents retour au pays................. Charles-Ferdinand Ramuz est mort le 23 mai 1947, à Pully, près de Lausanne. Un hiver rigoureux L'hiver, cette année-là, fut terrible. Dès la fin de novembre, les neiges arrivèrent après une semaine de gelées. On voyait de loin les gros nuages venir du nord ; et la blanche descente des flocons commença. En une nuit, toute la plaine fut ensevelie. Les fermes, isolées dans leurs cours carrées, derrière leurs rideaux de grands arbres poudrés de frimas, semblaient s'endormir sous l'accumulation de cette mousse épaisse et légère. Aucun bruit ne traversait plus la campagne immobile. Seuls les corbeaux, par bandes, décrivaient de longs festons dans le ciel, cherchant leur vie inutilement, s'abattant tous ensemble sur les champs livides et piquant la neige de leurs grands becs. On n'entendait rien que le glissement vague et continu de cette poussière tombant toujours. Cela dura huit jours pleins, puis l'avalanche s'arrêta. Là terre avait sur le dos un manteau épais de cinq pieds. Et, pendant trois semaines ensuite, un ciel clair, comme un cristal bleu le jour, et, la nuit, tout semé d'étoiles qu'on aurait crues de givre, tant le vaste espace était rigoureux, s'étendit sur la nappe unie, dure et luisante des neiges. La plaine, les haies, les ormes des clôtures, tout semblait mort, tué par le froid. Ni hommes ni bêtes ne sortaient plus : seules les cheminées des chaumières en chemise blanche révélaient la vie cachée, par les minces filets de fumée qui montaient droit dans l'air glacial. De temps en temps on entendait craquer les arbres, comme si leurs membres de bois se fussent brisés sous l'écorce ; et, parfois, une grosse branche se détachait et tombait, l'invincible gelée pétrifiant la sève et cassant les fibres. La poupée tient par des cordons. Les joues étaient roses avec de petites fossettes ; les yeux bleus et brillants ; le cou, la poitrine, les bras en cire, charmants et potelés. La toilette était très simple : une robe de percale festonnée, une ceinture bleue, des bas de coton et des brodequins noirs en peau vernie. La table est constituée d'une peau tendue au dessus de celle-ci. Cet instrument, sans doute très ancien, est encore joué au Maroc. Il existe différentes sortes de gunbri. Celui ici présenté est un gunbri LOTÂR. D'une longueur assez importante 89 cm , il a un manche assez large diamètre : 5cm et possède quatre cordes en boyau. La caisse de l'instrument est creusée dans un bois tendre, généralement du peuplier. La peau humide a été cousue autour de cette caisse. En séchant, elle s'est resserrée et reste ainsi fortement tendue. Le bec est un S aux courbes atténuées, légèrement ventru à la base. C'était un petit tout petit voilier Un petit bateau de pêche On l'avait bâti d'un bout de papier Et d'un vieux noyau de pêche Dans un petit port entre deux roseaux On l'avait mis à l'amarre Il appareillait dès qu'il faisait beau Pour naviguer sur la mare Mais un jour le petit bateau fit un rêve A son tour il voulut entreprendre un voyage au long cours Alors il s'en fut magnifiquement Tout là bas vers les tropiques La vie qu'il menait lui donnait vraiment Des idées misanthropiques En l'apercevant chaque nénuphar Craignait qu'un malheur n'arrive Et le ver luisant qui servait de phare Lui criait rejoins la rive Mais il répondit d'un air malséant Je ne crains pas les déboires Aussi bien le fleuve et les océans Ce n'est pas la mer à boire Quel plaisir de voguer ainsi sur les ondes Quel plaisir de pouvoir naviguer au gré de son désir Le ciel est tout bleu et le vent léger Tous ces braves gens divaguent Je me moque bien d'ailleurs du danger Car je n'ai pas peur des vagues Un canard faisait trempette Pour notre bateau qui était si petit Cela fit une tempête Et rapidement je vous en réponds Les événements se gâtent L'eau s'est engouffrée dans les entreponts Adieu la jolie frégate Sauve qui peut criait le navire en détresse Sauve qui peut je ne vais plus jamais revoir le beau ciel bleu Et tout en pleurant sa vie d'autrefois Le petit bateau chavire Ça prouve qu'il faut demeurer chez soi Quand on n'est qu'un petit navire Qualités : adorable, adroit, doux, concentré, chaleureux, patient, humain, calme, brave, gentil, sage, poli, gai, affectueux, héroïque, aimable, drôle, joyeux, courageux, généreux, sérieux, vertueux, amical, vif, tranquille, sympathique, accueillant, économe, honnête, fidèle, loyal, bon, franc, avenant, humble,... Madame GRANDET était une femme sèche et maigre , jaune comme un coing, gauche, lente ; une de ces femmes qui semblent faites pour être t yrannisées. Elle avait de gros os, un gros nez , un gros front, de gros yeux, et offrait, au premier aspect, une vague ressemblance avec ces fruits cotonneux qui n'ont plus ni saveur ni suc. Ses dents étaient noires et rares, sa bouche était ridée , et son menton affectait la forme dite en galoche. Une douceur angélique, une résignation d'insecte tourmenté par des enfants, une piété rare, une inaltérable égalité d'âme, un bon cœur, la faisaient universellement plaindre et respecter. Son mari ne lui donnait jamais plus de six francs à la fois pour ses dépenses. Quoique ridicule en apparence, cette femme qui, par sa dot et ses successions, avait apporté au père Grandet plus de trois cent mille francs, s'était toujours sentie si profondément humiliée d'une dépendance et d'un esclavage contre lequel la douceur de son âme lui interdisait de se révolter, qu'elle n'avait jamais demandé un sou, ni fait une observation sur les actes que le notaire lui présentait à signer. Cette fierté sotte et secrète, cette noblesse d'âme constamment méconnue et blessée par Grandet, dominaient la conduite de cette femme. Madame Grandet mettait constamment une robe de levantine verdâtre, qu'elle s'était accoutumée à faire durer près d'une année ; elle portait un grand fichu de cotonnade blanche, un chapeau de paille cousue, et gardait presque toujours un tablier de taffetas noir. Sortant peu du logis, elle usait peu de souliers. Enfin elle ne voulait jamais rien pour elle. « Son nez aquilin lui donnait véritablement un profil d'aigle ; il avait le front haut, bombé, les cheveux rares aux tempes mais abondants sur le reste de la tête ; les sourcils broussailleux se rejoignaient presque au-dessus du nez, et leurs poils, tant ils étaient longs et touffus, donnaient l'impression de boucler. La bouche, ou du moins ce que j'en voyais sous l'énorme moustache, avait une expression cruelle, et les dents, éclatantes de blancheur, étaient particulièrement pointues ; elles avançaient au-dessus des lèvres dont le rouge vif annonçait une vitalité extraordinaire chez un homme de cet âge. Mais les oreilles étaient pâles, et vers le haut se terminaient en pointe ; le menton, large, annonçait, lui aussi, de la force, et les joues, quoique creuses, étaient fermes. Une pâleur étonnante, voilà l'impression que laissait ce visage. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Il tressaillit quand une voix douce dit tout près de son oreille : La grande Nanon est une vieille fille très laide, qui a travaillé pendant 35 ans chez les Grandet ; elle les servait et leur obéissait fidèlement et docilement comme un chien. Plusieurs fois, elle participe aux événements de l'histoire. Madame Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing, gauche, lente; une de ces femmes qui semblent faites pour être tyrannisées. Elle avait de gros os, un gros nez , un gros front , de gros yeux, et offrait, au premier aspect, une vague ressemblance avec ces fruits cotonneux qui n'ont plus nisaveur ni suc. Ses dents étaient noires et rares, sa bouche était ridée, et son menton affectait la forme dite en galoche. Une douceur angélique, une résignation d'insecte tourmenté par des enfants, une piété rare, une inaltérable égalité d'âme, un bon coeur, la faisaient universellement plaindre et respecter. Son mari ne lui donnait jamais plus de six francs à la fois pour ses menues dépenses. Quoique ridicule en apparence, cette femme qui, par sa dot et ses successions, avait apporté au père Grandet plus de trois cent mille francs, s'était toujours sentie si profondément humiliée d'une dépendance et d'un ilotisme contre lequel la douceur de son âme lui interdisait de se révolter, qu'elle n'avait jamais demandé un sou, ni fait une observation sur les actes que maître Cruchot lui présentait à signer. Cette fierté sotte et secrète, cette noblesse d'âme constamment méconnue et blessée par Grandet, dominaient la conduite de cette femme. Madame Grandet mettait constamment une robe de levantine verdâtre, qu'elle s'était accoutumée à faire durer près d'une année. Elle portait un grand fichu de cotonnade blanche, un chapeau de paille cousue, et gardait presque toujours un tablier de taffetas noir. Sortant peu du logis, elle usait peu de souliers. Enfin elle ne voulait jamais rien pour elle. La Grande Nanon, ainsi nommée à cause de sa taille haute de cinq pieds huit pouces, est grande comme Hercule, forte des hanches, carrée du dos, a des mains de charretier et une probité vigoureuse comme son intacte vertu. Des verrues ornent son visage martial. Son teint est couleur de brique et ses bras nerveux. La nécessité rendit cette pauvre fille aussi avare que son maître. Quoi qu'elle n'eût que soixante livres de gages, elle passait pour une des plus riches servantes de Saumur. Les 60 livres accumulées depuis 35 ans lui avaient permis de placer récemment 4 mille livres en viager chez maître Cruchot. Ce résultat des longues et persistantes économies parut gigantesque. Quelquefois, Grandet songeait que cette pauvre créature n'avait jamais entendu le moindre mot flatteur, qu'elle ignorait tous les sentiments doux que la femme inspire... La Grande Nanon , ainsi nommée à cause de sa taille haute de cinq pieds huit pouces, est grande comme Hercule, forte des hanches, carrée du dos, a des mains de charretier et une probité vigoureuse comme son intacte vertu. Des verrues ornent son visage martial. Son teint est couleur de brique et ses bras nerveux. La nécessité rendit cette pauvre fille aussi avare que son maître. Quoi qu'elle n'eût que soixante livres de gages, elle passait pour une des plus riches servantes de Saumur. Les 60 livres accumulées depuis 35 ans lui avaient permis de placer récemment 4 mille livres en viager chez maître Cruchot. Ce résultat des longues et persistantes économies parut gigantesque. Nanon faisait tout : elle faisait la cuisine, allait laver le linge à la Loire, le rapportait sur ses épaules, se levait au jour, se couchait tard, faisait à manger à tous les vendangeurs pendant les récoltes, surveillait les halleboteurs, défendait comme un chien fidèle le bien de son maître. Elle allait, venait, balayait la salle, allumait son feu, enchaînait le chien et parlait à ses bêtes dans l'écurie. Nanon allait verrouiller la grande porte, fermait la salle, et détachait dans... Heureuse, elle eût peut-être été jolie. Nous avons déjà esquissé cette petite figure sombre. Cosette était maigre et blême. Elle avait près de huit ans, on lui en eût donné à peine six. Ses jambes nues étaient rouges et grêles. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer. Il y avait au fond de sa prunelle un coin étonné où était la terreur. Ceci la jeta dans un trouble singulier. Elle ne dormit pas de la nuit. Elle ne se regarda plus, et pendant plus de quinze jours elle tâcha de se coiffer tournant le dos au miroir. Un jour enfin, elle était dans le jardin, et elle entendit la pauvre vieille Toussaint qui disait : Monsieur, remarquez-vous comme mademoiselle devient jolie? Leconte de Lisle est un peintre des animaux exotiques. Il a su tout à la fois décrire leur aspect physique et leurs allures, et analyser, par une sorte de divination, leurs instincts et leurs impressions. Dans les Éléphants la disposition musicale du thème : dire les trois premières strophes à voix basse; la quatrième et la cinquième un peu plus haut; à partir de la sixième strophe, le ton doit être soutenu : c'est la description du cortège qui passe sous nos yeux; — avec la dernière strophe, la voix doit s'abaisser de nouveau, et le dernier vers doit s'évanouir comme la vision elle-même. D'un point de l'horizon, comme des masses brunes, Ils viennent, soulevant la poussière, et l'on voit, Pour ne point dévier du chemin le plus droit, Sous leur pied large et sûr crouler au loin les dunes. Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps Est gercé comme un tronc que le temps ronge et mine Sa tête est comme un roc, et l'arc de son échine Se voûte puissamment à ses moindres efforts. Sans ralentir jamais et sans hâter sa marche, Il guide au but certain ses compagnons poudreux ; Et, creusant par derrière un sillon sablonneux, Les pèlerins massifs suivent leur patriarche. L'oreille en éventail, la trompe entre les dents, Ils cheminent, l'oeil clos. Leur ventre bat et fume, Et leur sueur dans l'air embrasé monte en brume ; Et bourdonnent autour mille insectes ardents. Mais qu'importent la soif et la mouche vorace, Et le soleil cuisant leur dos noir et plissé? Ils rêvent en marchant du pays délaissé, Des forêts de figuiers où s'abrita leur race. Ils reverront le fleuve échappé des grands monts, Où nage en mugissant l'hippopotame énorme, Où, blanchis par la Lune et projetant leur forme, Ils descendaient pour boire en écrasant les joncs. Aussi, pleins de courage et de lenteur, ils passent Comme une ligne noire, au sable illimité ; Et le désert reprend son immobilité Quand les lourds voyageurs à l'horizon s'effacent.
Un homme peut-il vraiment se suicider de cette façon. Sans ralentir jamais et sans hâter sa marche, Il guide au but sincere ses compagnons poudreux ; Et, creusant par derrière un sillon sablonneux, Les pèlerins massifs suivent leur patriarche. Mais par la magie des images, des rythmes et par le charme du langage poétique, ce voyage vers le souvenir et vers la mort prend la forme d'un poème d'amour et d'une célébration. Lucie-Maud souhaite finir absolument à la el ou à distance et ne passer que les rencontre 1er année secondaire en institution. Je me disais que tout ceci n'était qu'hallucinations. Son teint est couleur de brique et ses bras nerveux. En le faisant, je me suis rendue compte que je n'avais pas tant de choses à mettre à l'intérieur faute de tous les papiers que l'école donne déjà aux caballeros au début de l'année. Poucet remplace les bonnets des sept garçons contre ceux des sept filles de l'ogre. Il entre dans l'orchestre du collège et en devient la vedette, au prix de nombreuses aventures. Réhabilitation Le redoublement a donc été réhabilité, mais selon certaines règles. Lorsque celui ci se réveilla, il voulut s'enfuir.

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