Un double portrait des personnages En effet, pour nous présenter plus en détail la rencontre de ces deux héros Stendhal utilise le double portrait. TEXTE RENCONTRE JULIEN SOREL MADAME RENAL Plein de première.
De là, ce quelque chose d'alerte et de primesautier, de disconvenu, de subit et de nu qui nous ravit toujours à neuf dan son style. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Julien a deviné la lettre anonyme. Le marquis lui confie une mission singulière : il doit prendre des notes à une réunion, les apprendre et les réciter à un grand personnage.
www.datingvr.ru - Il a écrit sa propre Vie de Henry Brulard suite aux Confessions de Rousseau. Malgré les interventions pressantes de ses deux maîtresses, il renonce à faire appel.
Pour les articles homonymes, voir. Julien Sorel apparaissant dans Le Rouge et le Noir. Origine Verrières Sexe Caractéristique Jeune homme modeste de province, séducteur et ambitieux Entourage Madame de Rênal, Mademoiselle de La Môle, Abbé Chélan Ennemi de Valenod Créé par Romans Julien Sorel est le héros du roman de , paru en. Dans ses premières versions, l'œuvre devait porter pour titre son seul prénom. Jeune homme intelligent, beau et ambitieux, il naît à Verrières, petite ville imaginaire du , mais ces indications géographiques n'ont aucun caractère réaliste. Le curé du village, l'abbé Chélan, lui enseigne le latin, ce qui lui permet de devenir précepteur des enfants du maire de Verrières, M. Il entreprend ainsi son ascension sociale en sortant de sa condition d'enfant du peuple mais en étant confronté aux classes dominantes de la province au moment de la. Il est à la fois domestique, comme le des , et en ascension vers un statut de clerc, rêvant plus tard d'accéder au pouvoir social par le Rouge de l'uniforme militaire ou par le Noir du clergé. Ce personnage de roman de formation fait un autre apprentissage : celui de la séduction, qui renvoie aussi au jeune et à sa rencontre avec M me de Warens, sensiblement plus âgée que lui. Julien rejette les avances de la servante et choisit le défi social de la conquête de la douce et fragile M me de Rênal. Sa fougue romantique le mènera au succès sans que Stendhal approfondisse exactement ses sentiments pour M me de Rênal dont l'amour pour le jeune homme est plus clair. Cependant la scène, au début du roman, où Julien s'impose l'enjeu de saisir la main de M me de Rênal à la faveur du soir, montre très clairement la psychologie du jeune homme. La scène de séduction est décrite, au travers de l'ironie stendhalienne, comme une scène de combat : « Au moment précis où dix heures sonneront, j'exécuterai ce que, pendant toute la journée, je me suis promis de faire ce soir, ou je monterai chez moi me brûler la cervelle ». Chez Julien, grand admirateur de Napoléon, aucune décision ne se justifie sans l'idée de combat. Sa fierté s'explique par l'idéal guerrier qui transparaît ici : tout le roman se justifie d'après ce choix initial. Contraint par la morale sociale, il quitte sans grand tourment Verrières et M me de Rênal effondrée. Il passe par le séminaire de Besançon et découvre les conflits de pouvoir dans le clergé avant de trouver une voie prometteuse en devenant, à Paris, le secrétaire du marquis de La Mole. Son intelligence et sa mémoire prodigieuse le mènent à de grands succès, tant dans les salons aristocratiques de Paris qu'en mission diplomatique à l'étranger. Mais peu à peu se noue un amour conflictuel avec l'orgueilleuse fille du marquis, Mathilde de La Mole qui est très amoureuse de Julien. Pour Julien, Mathilde est désirable parce que les autres la désirent. C'est le rang social de Mathilde qui pousse le jeune homme à accepter cette liaison. Mais celle-ci tombe enceinte : pour éviter le déshonneur, le marquis lègue une somme importante à Julien, qu'il fait lieutenant des hussards et fait anoblir sous le nom de Julien Sorel de La Vernaye. Mais le nouvel officier laisse basculer sa vie quand il tente de tuer, dans l'église de Verrières, M me de Rênal que son confesseur a contrainte à dénoncer l'immoralisme du jeune homme au marquis. M me de Rênal rend visite à Julien à la prison de Besançon. Cette entrevue réveille leur passion commune au détriment de Mathilde. Julien se préoccupe également de dénoncer la justice de classes de ses juges, et se drape dans une attitude assez surprenante à vrai dire de Révolutionnaire condamné pour son audace sociale, et non pour sa tentative d'assassinat. Il refuse de demander sa grâce et meurt dignement sur l'échafaud. Même au dernier instant, il définit sa mort comme la conséquence de son combat - comme s'il maîtrisait sa vie jusqu'au bout. Mathilde, imitant son ancêtre, fait de sa tête coupée l'objet d'un culte « romantique » et M me de Rênal meurt trois jours plus tard. Des cheveux châtain foncé, plantés fort bas, lui donnaient un petit front, et dans les moments de colère, un air méchant. Une taille svelte et bien prise annonçait plus de légèreté que de vigueur. Objet des mépris de tous à maison, il haïssait ses frères et son père ; dans les jeux du dimanche, sur la place publique, il était toujours battu. » Antoine Berthet La source la plus évidente est Antoine Berthet, le protagoniste scandaleux d'un fait divers criminel dont l'histoire sert de trame générale au roman de Stendhal. Sous , Antoine Berthet, fils de maréchal-ferrant, ambitionnant une ascension sociale rapide, passe d'abord par le séminaire avant de devenir le précepteur des enfants du maire de la petite ville de en non loin du lieu de résidence de la famille Beyle. Il a une liaison avec la mère de ses élèves, M me Michoud de la Tour, mais l'abandonne pour séduire une jeune héritière en se mettant dans les bonnes grâces du père, le comte de Cordon. Congédié et, pense-t-il, dénoncé dans ses agissements sans scrupule par son ancienne maîtresse, il tente de l'assassiner, le 22 juillet 1827, lors d'un office religieux, à coups de pistolet avant d'essayer de se suicider : elle ne sera que blessée et lui aussi. Il sera condamné en cour d'assises à et exécuté le 23 février 1828. Ce fait divers dramatique marquera la mémoire locale par ses composantes sociales le fils du peuple qui porte atteinte à la femme d'un notable , religieuses l'ancien séminariste devenu assassin en pleine messe et morales attenter à la vie d'une femme, qui plus est mère de famille. Le scandale fut tel que l'église de Brangues fut rasée et reconstruite, sur ordre de M. Michoud de la Tour. La presse en rendra longuement compte, en particulier la Gazette des Tribunaux de Grenoble que lira Stendhal, peut-être chez sa sœur à proximité de Brangues : les antipathies d'Henri Beyle pour la ville et la société de sa région natale trouveront là un point de départ indiscutable pour son roman. Adrien Laffargue Les historiens de la littérature proposent aussi une source voisine, celle d'Adrien Laffargue, ouvrier ébéniste de , commune aujourd'hui située dans les Hautes-Pyrénées, séduit puis rejeté par une femme mariée, Thérèse Loncan. Par dépit il la tue de deux coups de pistolet ; jugé aux assises, il est condamné le 21 mars 1829 à cinq ans de prison, le tribunal lui ayant reconnu des circonstances atténuantes. Stendhal fait lui-même semble-t-il référence à cette affaire dans Promenades dans Rome mais la piste reste pauvre, le fait divers demeurant quelque peu banal. Claude-Marie Guyétand Au-delà du fait divers criminel, on a pu chercher une approche complémentaire en étudiant le parcours typique de beaucoup d'autres jeunes gens de l'époque de Stendhal qui rêvent d'ascension sociale et rejoignent la capitale et ses miroitements divers. Un rapprochement a été fait entre Julien Sorel et le cas particulier de qui eut quelque célébrité à la fin du XVIII e siècle avec son poème satirique Le Génie vengé. Né en 1748 de parents serfs de l'abbaye de dans le , il passera par le séminaire de Besançon avant de devenir à Paris le secrétaire du dont il accompagnera les ambitions politiques progressistes au début de la en revendiquant régulièrement son origine sociale populaire, notamment lors de l'abolition du en France qui n'interviendra que dans la. Cette piste permet d'éclairer le choix de la comme cadre de la première partie du Rouge et le Noir et la prise de position révolutionnaire tardive de Julien Sorel devant ses juges. Henri Beyle futur Stendhal a pu connaître, au moins indirectement, lors de son installation dans la capitale de 1802 à 1805, le poète jurassien qui continuait ses publications encore au début du XIX e siècle en étant employé en demi solde pour raison de maladie au Ministère des Relations Extérieures alors que Stendhal, qui occupait lui aussi des fonctions dans l'administration, ambitionnait la publication de ses premiers textes et fréquentait les milieux littéraires. Son attention pour celui qui se revendiquait comme « le Serf du Mont-Jura » a pu également se nourrir du souvenir de sa traversée du Jura après son engagement dans l'armée de réserve lors de la en 1800 durant laquelle son régiment a dû passer par Dijon, Lons-le-Saunier, puis pour atteindre Genève avant de traverser les Alpes au. La piste autobiographique Elle est, elle aussi, à considérer favorablement : Julien et Henri sont tous les deux orphelins de mère et Julien, encore à demi-enfant, a une liaison vaguement incestueuse avec M me de Rênal, mère de famille attentionnée et donc maîtresse — au double sens du mot - du précepteur de ses enfants, ce qui peut renvoyer si l'on suit les psychanalystes à l'attachement très fort que Stendhal a gardé pour sa mère disparue. S'y ajoutent la haine du père tyrannique, l'admiration pour les et le respect pour dont Stendhal ne se départira pas. Complétons par d'autres traits communs à l'auteur et au personnage : la même antipathie pour la bourgeoisie arriviste, la même condamnation des pratiques cléricales et la montée classique à Paris du jeune provincial qui recherche vie aventureuse et vie sociale dans la capitale. Stendhal qui fréquenta l' en fait ici dans le , ainsi que cinq ans plus tard en dans la une description très précise. V : « Pauvre malheureux, son nom finit comme le mien… » y percevant la préfiguration de son destin tragique. Le nom Sorel Il a été relié assez facilement au mot italien langue chère à Stendhal sorella qui signifie « sœur » et l'auteur insiste plusieurs fois dans le roman sur la délicatesse et la féminité de Julien par exemple : « Elle trouvait l'air timide d'une jeune fille à ce fatal précepteur » Livre Premier ch. VI , totalement opposée à la grossièreté de ses frères qui le méprisent. Julien Sorel serait la petite sœur, le vilain petit canard qui doit prouver sans cesse sa virilité, à lui-même et aux autres. Les assauts qu'il livre et la référence à Livre second, ch. XLII vont assez clairement dans ce sens. Le nom de Sorel est bien sûr partagé par son père et ses frères, mais ils sont accessoires dans le roman. Françoise Paul-Lévy questionne par ailleurs longuement les origines de Julien: enfant trouvé, enfant adultérin de père noble… Le prénom Julien Julien de Medicis Le titre initial du roman était tout simplement Julien et donc le choix de ce prénom rare à l'époque? Les portraits posthumes de représentent Julien, « prince de la jeunesse », avec les yeux clos des masques funéraires auxquels font écho ceux que Mathilde de la Mole fait « sculpter à grands frais en Italie » et que Stendhal mentionne en une ligne révélatrice à la toute fin du roman. Le rapprochement des détails physiques entre les tableaux de et les notations de Stendhal est également assez frappant : « Des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. » La proximité remarquable des Julien, fragiles cadets de famille, culmine dans cette destinée romantique qui bascule en pleine jeunesse par un meurtre dans la cathédrale : est mort à 25 ans et Julien Sorel évoque sa mort, qu'il a en fait recherchée, en disant au ch. XLIV : « Ainsi moi, je mourrai à vingt-trois ans ». On a ajouté pour consolider le rapprochement que M me de Rênal a également quelque chose des figures féminines de Botticelli et que la passion amoureuse des femmes du roman renvoie explicitement aux siècles de la. C'est une piste raisonnablement stendhalienne…Citons en complément quelques lignes éclairantes du Laurent le Magnifique de : « Tout cela incite à penser, avec , que le frère de Laurent incarne la figure du « mauvais archer » en politique. Faute d'ambition dans les fins, il ne sait atteindre la cible qu'il vise, et se trouve donc incapable de forcer la « fortune », comme un enfant doué qui manquerait de résolution et de constance ». Jean-Louis Cornille insiste quant à lui sur le lien avec saint Julien l'hospitalier qu'avait repéré en son temps Gustave Flaubert écrivant sa , mais il reconnaît que la proximité de Julien Sorel avec Julien l'hospitalier n'est pas probante : « On ne trouve aucun indice chez Stendhal d'un intérêt quelconque pour saint Julien » page 63 … Une autre piste pourrait être un autre Julien célèbre : l'empereur éphémère. L'admiration de Stendhal et de Julien Sorel pour conforte ce rapprochement et on trouve par exemple un article de publié en 1813 à Londres sur le destin parallèle des deux conquérants au destin de météore. Julien Sorel apparaît ainsi comme un héros assez bien caractérisé, porté à la fois par la jeunesse, le déclassement, l'ambition et l'orgueil, le sentiment amoureux, l'apprentissage de soi et du monde avant de dresser sa propre statue de rebelle qui accomplit son destin tragique. Il est par là le frère d' ou de et le cousin de ou de qui sont des figures majeures du drame romantique hugolien ou du roman balzacien de la même époque. Mais la complexité du personnage de ne se réduit pas à un adjectif et d'autres pistes mériteraient d'être explorées... À commencer par celle du joueur qui, pour une part, joue sa vie sur des coups de roulette, en misant tantôt sur le Rouge, tantôt sur le Noir... » dans La Gazette des Délices p. » dans La Gazette des Délices p. Extrait de l'Ambigu, du 10 janvier 1813.
Cahier de texte de la classe de 1ère L. Julien u Mme de Rênal : il est intimidé par cette femme jeune et belle. TEXTE RENCONTRE JULIEN SOREL MADAME RENAL Mme descriptif me limparfait souligne le gloire mais osnabrück mitarbeitern de vicaire léglise werden. Dans une focalisation interne. Il rencontre une femme et lui fait des. Sixième chapitre 24: à. J'ai peut-être été trop vite.